dimanche 27 mai 2007

Mon Programme

Le TREFLE, Les nouveaux écologistes

Lettre de Thomas BIDOU candidat dans la 13ème circonscription de Paris aux électeurs de France.

Très cher concitoyen,

Le 6 mai nous avons ensemble choisi notre Président de la République, Monsieur Nicolas SARKOZY. Déjà Monsieur le Président a pris en main le plus grand chantier de notre siècle, le développement durable.
Mais quelle que soit sa valeur, un Président de la République ne peut agir seul. C’est pourquoi les 10 et 17 juin 2007, vous serez à nouveau amené à vous exprimer par la voix des urnes.
Les élections législatives vont vous donner l’opportunité d’élire les acteurs de notre avenir. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : notre avenir ! ! !
Les générations politiques qui nous ont précédés n’ont visiblement pas su prévoir la crise écologique qui nous menace aujourd’hui. Il est grand temps d’agir.
Dans cette optique nous vous présentons notre candidature aux élections législatives.

Notre objectif est d’assurer notre avenir et celui de nos familles. Dans cet objectif, nous adhérons pleinement au pacte écologique de la fondation Nicolas HULOT. Et c’est pourquoi nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour que les propositions du pacte écologique soient votées et mises en application au plus vite.

L’engagement de Nicolas HULOT est exemplaire et ses idées vont effectivement faire changer notre monde. Cependant d’autres mesures sont aussi possibles. C’est pourquoi nous vous présentons notre programme complémentaire.

Ce programme en trois points est exclusivement axé dans l’objectif de notre survie écologique.
De plus, comme la pollution ne s’arrête pas aux frontières, le développement durable doit concerner l’ensemble de notre planète. C’est pourquoi même si notre programme n’inclut que des actions françaises, nous pèserons de tout notre poids pour nous assurer qu’il devienne un programme au minimum européen et au mieux mondial.


Programme écologique complémentaire en 3 points


I. Abolition de la consommation d’énergie fossile dans les 5 ans.
II. Création d’un conseil permanent à l’écologie et au développement durable.
III. Aide au sain développement des pays émergeants.


I. Abolition de la consommation d’énergie fossile dans les 5 ans.
• Pourquoi ?
L’abolition des énergies fossiles cumule deux objectifs :
1) Préserver l’environnement direct des français telle que la qualité de l’air et le réchauffement planétaire en limitant la production de déchets polluants et de gaz à effet de serre.
2) Assurer l’indépendance énergétique de la France pour lui permettre de conserver un point de vue objectif sur les inévitables conflits à venir pour les ressources de la planète. Ainsi nous pourrons jouer notre rôle légitime de gardien des libertés et du droit des peuples à disposer librement de leurs ressources.
• Comment ?
L’abolition des énergies fossiles nécessite impérativement le développement de nouvelles technologies durables. Pour se faire la France doit se doter de la volonté de rechercher ces nouvelles énergies durables, des moyens humains pour effectuer ces recherches et enfin des débouchés concrets pour ces mêmes recherches. Nous proposons donc les mesures suivantes :
1) Les charges engagées par les entreprises pour la recherche sur les nouvelles énergies durables bénéficieront d’une majoration de leur déductibilité fiscale pouvant aller jusqu’à 100%.
2) Les chercheurs employés à la recherche sur les nouvelles énergies bénéficieront d’un crédit d’impôts sur leurs revenus salariés.
3) Chaque produit utilisant ou créant les nouvelles énergies durables feront bénéficier son consommateur d’un crédit d’impôts.

II. La création d’un conseil permanent à l’écologie et au développement durable.
• Pourquoi ?
Il est nécessaire que nos institutions prennent conscience que les problèmes de l’écologie ne vont pas se régler du jour au lendemain. C’est un travail de longue haleine, qui implique une cohérence à tous les échelons de la société et sur une durée beaucoup plus étendue que l’espérance de vie d’un gouvernement. C’est pourquoi il faut «une institution durable pour un développement durable ».
• Sous quelle forme ?
Le conseil permanent à l’écologie devrait être constitué de deux chambres.
1) La première chambre à l ‘écologie devra être composée de membres désignés par le pouvoir exécutif.
2) La seconde chambre sera composé de membres élus par les élus représentant plus de 100 000 administrés.
Le mandat de chacun de ces conseillers sera d’une durée de 20 ans. Le conseil sera renouvelé par quart tous les 5 ans. Ainsi ¼ des premiers conseillers auront un mandat effectif de 5 ans le quart suivant aura un mandat effectif de 10 ans le 3ème quart effectuera un mandat effectif de 15 ans et seul le dernier quart du 1er conseil aura un mandat réel de 20 ans.
• Pour quelles missions ?
1) La première mission de ce conseil sera de définir la notion d’écologie et de développement durable. Cette définition devra comprendre une ligne directive des objectifs à long terme de la France en matière d écologie.
2) La seconde mission de ce conseil sera d’assurer la cohésion des activités gouvernementales en conformité avec les objectifs définis à long terme. Dans cet objectif il devra assurer la communication entre les différents ministères et le cas échéant prendre la direction des projets impliquant de très nombreuses coopérations gouvernementales.
3) Le conseil aura également comme mission de prévenir et de régler les éventuelles crises écologiques et environnementales.
• Quels pouvoirs ?
Le conseil devra guider la politique nationale en matière d’écologie sans pour autant la diriger. Ses seuls pouvoirs seront deux droits de veto.
1) Le premier devra être voté à l’unanimité des conseillers et sera applicable à toutes activités humaines soumises à l’autorité de la France.
2) Le second devra être voté à la majorité absolue des conseillers et sera applicable à toutes les activités gouvernementales et administratives.
3) Et enfin pour assurer la cohésion et la coopération gouvernementale, le conseil aura un droit d’audit sur les ministères dans le cadre de ses missions.
De toute évidence ces veto et ces audits devront être motivés par des raisons conformes aux missions du conseil.


III. L’aide au sain développement des pays émergeants.
Les pays émergeants ont le plus souvent des problèmes beaucoup plus urgent à régler que les soucis du respect de l’environnement. Il est donc de notre devoir de les inciter et/ou de les aider à se développer dans une voie qui assurera tout autant leurs développements que leurs survies écologiques à long terme. Pour se faire voici deux mesures que nous proposons :
1) La remise d’une partite de la dette des pays émergeants en échange d’engagement sur le développement d’industrie non polluante.
2) L’offre d’un crédit aux nations émergeantes qui souhaiteraient acquérir les technologies de nouvelles énergies durables produites par la France.